Bernard Miramont - Mémoire du Vivant | 28.11.14 > 21.12.14


Qu’est-ce que la mémoire ? Comment la culture interfère entre l’artiste et le spectateur ? En quoi l’oeuvre d’un artiste devient au regard du spectateur une oeuvre universelle ?

Aujourd’hui, la mémoire renvoie à de la performance par le savoir. Et pour l’essentiel d’une mémorisation de connaissances qui servent l’efficacité, qu’elle soit dans les études ou au travail. Cette mémoire là est instrumentale.

Ce n’est pas de cette mémoire « rentable » dont parle Bernard Miramont. Par mémoire, on se réfèrera dans son travail à la mémoire symbolique,. Mémoire collective et singulière.

La mémoire symbolique s’institue par le récit qu’un groupe fait par la production de culture et de représentations partagées. En ce sens, faire mémoire, faire mémorial, c’est aussi rendre hommage à celles et ceux qui ont fait autorité, ou ont suscité du désir amoureux dans une vie.

La référence de Bernard Miramont à Claude Viallat dont il fut élève en école d’art prend rang de reconnaissance d’une autorité.

Sur les murs des grottes, dans l’Antiquité, au Moyen Age, à la Renaissance, et durant les siècles suivants, des artistes ont porté un langage et des représentations singulières que leurs contemporains et générations suivantes ont reçu comme oeuvre universelle.
L’universalité, c’est ce qu’un individu a exprimé, pensé, élaboré depuis son expérience personnelle, et qui parle à d’autres.

Bernard Miramont s’inscrit dans cette triangulation entre expérience personnelle, universalité du désir, de la vie, et de la mort, et de ce que la culture vient apaiser, symboliser, transcender, élever nos espoirs et désespoirs, désir et élans, et renoncements comme questions intemporelles traversant les êtres et les époques.

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